
Il est loin le temps où Edouard Philippe roulait à tombeau ouvert. Désormais, son projet de limitation de vitesse à 80km/h sur les réseaux secondaires lui tient particulièrement à cœur. Nos équipes ont pu obtenir des détails sur cette mesure qui sera effective à partir du 1er juillet. Grosse surprise en perspective car la limitation devrait être plus étendue que les annonces dans les médias ne le laissaient entendre.
Après la sécurité routière, la sécurité aérienne
Edouard Philippe envisage, en effet, d’étendre la mesure aux avions de ligne survolant l’hexagone. Cette décision devrait logiquement réduire le risque d’accident aérien. L’actualité a récemment montré que ce risque était corrélé à la vitesse de vol : depuis que les avions d’Air France sont cloués au sol par la grève des pilotes, aucun incident en vol n’a été recensé.
Nous avons pu effectuer un vol de démonstration avec le premier ministre, à bord d’un jet privé affrété pour l’occasion. Le résultat était pour l’instant peu concluant, plusieurs décrochages ayant rendus notre vol inconfortable. Mais d’ici au 1er juillet, Edouard Philippe a promis la mise en place d’une formation en ligne afin que les pilotes puissent perfectionner leurs techniques de pilotage à très basse vitesse.
La durée des trajets devrait être peu affectée. Un vol Tokyo-Paris pendrait moins de 5 jours. En revanche, les économies de carburants réalisées seraient substantielles.
Les piétons ne sont pas oubliés
Afin de réduire la gravité des blessures lors des collisions entre les véhicules et les piétons, ces derniers devront également circuler à 80 km/h sur le réseau secondaire. Le différentiel de vitesse sera donc théoriquement très faible avec les véhicules et devrait assurer une sécurité à toute épreuve aux usagers de la route les plus exposés.
Conscient des difficultés que pourraient éprouver les moins sportifs pour tenir un tel rythme, le gouvernement devrait bientôt annoncer la suppression des cours de mathématiques et d’éducation musicale dans l’enseignement primaire et secondaire afin que les élèves puissent consacrer plus de temps aux cours d’éducation physique et sportive.

Une nouvelle fois, Edouard Philippe à voulu nous démontrer la faisabilité de son projet. Nous l’avons donc accompagné lors de son entrainement quotidien. «Je m’entraîne régulièrement pour augmenter ma vitesse de course.» nous déclare-t-il un peu essoufflé. «Pour l’instant, je plafonne à 30 km/h mais je pense arrêter de me gaver de fraises Tagada et j’ai bon espoir d’atteindre les 80 km/h avant le mois de juillet et l’entrée en vigueur de ma réforme.»
Il faudra donc faire quelques sacrifices pour que le projet fonctionne. Pour notre part, à la rédaction, nous préférons les Dragibus Macron.
Crédit Photo Cockpit : John Christian Fjellestad – Licence CC By 2.0
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