
Nouveau rebondissement dans les grèves SNCF, après l’abandon par le gouvernement du passage par ordonnances. Le nouveau signal d’apaisement vient de la direction, qui propose une prime en Nutella à tout cheminot qui reprendra le travail. Une proposition inhabituelle qui demande à faire ses preuves.
Guillaume Pépy a donc confirmé ce lundi l’usage de pâte à tartiner comme appât pour faire cesser la grève. Adepte des méthodes novatrices, le patron de la SNCF a rappelé que les cheminots n’étant pas payés pendant les jours de grève, ils n’avaient certainement plus les moyens de s’en payer eux-même. Et l’épisode tristement célèbre de la ruée de février dernier, sur le précieux condiment l’a inspiré. Si les pauvres sont prêts à tout pour avoir du Nutella, peut-être reprendront-ils le travail si on leur en propose suffisamment ? C’est le pari que fait le patron de la SNCF.
C’est pas avec leurs salaires qu’ils auront mit un beau pécule de côté. La plupart ne peut même pas se payer une voiture première main sans faire un prêt. Je prédis un retour massif au travail pour la semaine prochaine au plus tard.
Les cheminots ne sont pas convaincus
Interrogés sur cette proposition alléchante, les grévistes sembles sceptiques. L’offre est certes alléchante, mais le doute existe quant à la sincérité de la proposition. 10kg, ça représente une prime conséquente, mais pour qu’elle soit payée en Nutella, encore faut-il pouvoir s’approvisionner. Or, les salariés en lutte de Carrefour empêchent le ravitaillement en pâte à tartiner par leur blocage des magasins. Toutefois, certains se disent prêts à se laisser tenter… Mais sous conditions ! Fidèles à leur réputation, les grévistes en réclament toujours plus :
Nous, on veut bien, mais le Nutella c’est pas le tout… Il va nous falloir de la farine, des œufs et du lait, pour faire des crêpes. Ils ne croient quand même pas qu’on va avaler ça à la cuillère ?
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