
Début octobre, l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire français (IRSN) détectait dans l’air français un niveau anormalement élevé de ruthénium-106, un isotope radioactif de la famille des platines. Cet événement, qui aurait pour source une lointaine installation nucléaire russe le long de la Volga est cependant loin de remettre en cause la politique énergétique française basée sur cette énergie propre qu’est le nucléaire.
Le nucléaire français : une industrie sûre
En France, on ne badine pas avec les atomes ! L’Autorité de Sûreté Nucléaire veille sur nos installations. Alors que nos confrères perdent leur temps avec les millions de documents sans intérêt des Paradise Papers, nous avons réussi à nous procurer la précieuse liste publique des incidents ayant touché des installations nucléaires en France depuis 1999.
Nous sommes donc en mesure de vous révéler que vous pouvez dormir tranquille ! En effet, cette liste est bien maigre ! En tout et pour tout, seuls 1985 incidents ont été relevés en 18 ans soit à peine deux alertes par semaine en moyenne. Et encore, ces incidents ne sont souvent que broutilles.
Nous y apprenons, par exemple, qu’une vingtaine de réacteurs français risqueraient de perdre leur source de refroidissement en cas de séisme. Or, le dysfonctionnement du système de refroidissement aurait sûrement bien peu de conséquences comme l’attestent les très légers soucis survenus pour cette raison à la centrale japonaise de Fukushima en 2011. De plus, il serait idiot de penser que des centrales nucléaires aient pu être installées en France dans des zones où la sismicité n’est pas faible ou très faible (à l’exception des centrales de Fessenheim, de Bugey, de Saint-Alban, de Cruas et du Tricastin).
Une politique énergétique validée par des experts

Afin de mettre un terme aux inquiétudes infondées concernant nos centrales nucléaires, nous avons contacté Édouard Philippe, ancien directeur des affaires publiques du groupe Areva et actuel conseiller du premier ministre :
«Je peux vous assurer que le nucléaire est une énergie propre. Une centrale ne rejette que de la vapeur d’eau ! Avec mon ami, le président Emmanuel Macron, nous effectuons d’ailleurs régulièrement des parties de pêche en aval de la centrale du Tricastin. Le poisson y est abondant et savoureux. L’autre jour, nous avons fait goûter le produit de notre pêche à Nicolas Hulot. Il a alors immédiatement annoncé son recul sur l’objectif d’une baisse du nucléaire à 50 % de la production électrique en 2025.
J’ai même réussi à convaincre le Premier ministre de prolonger la durée de vie de nos centrales : quand on y pense, la centrale de Fessenheim est plus jeune que notre Président ! Et certains prétendent qu’elle serait trop vieille ? Sûrement des fainéants partisans de la retraite à 40 ans ! Le nucléaire est une énergie d’avenir. Plutôt que d’admettre l’évidence, les lobbies d’ultime hyper totale extrême gauche voudraient nous faire croire que nous pourrions utiliser l’énergie du Soleil, du vent, de l’eau ou de la Terre pour subvenir à nos besoins ? Veulent-ils donc que nous nous éclairions à la bougie ?»
À la rédaction, cette interview nous a ouvert l’appétit. Nous avons donc commandé quelques champignons russes des rives de la Volga que notre chef, Judie Oliver, accommodera de quelques légumes bio de la région de Pierrelatte gentiment envoyés par Marie-Pierre Mouton
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