Fâché que sa décision de placer Christophe Castaner à la tête de LREM puisse susciter un tel déferlement médiatique, Emmanuel Macron a décidé de prendre le contrepied en nommant à la surprise générale Nemo, son autre toutou favori.
La dépêche AFP est tombée dans la nuit. C’est donc Nemo, le fidèle labrador noir croisé griffon que le Président de la République a choisi de nommer à la tête de LREM, son mouvement politique démocratique. Une décision qui tombe comme un couperet pour Christophe Castaner, donné super favori pour le poste.
Ce dernier se faisait une joie de cumuler ce poste avec celui de ministre responsable des relations avec le parlement. Une fonction supplémentaire aurait certes pu rendre illisible la carte de visite du ministre en raison des trop nombreux caractères mais c’est autre chose qui a motivé la décision finale de notre sérénissime Président.
En effet, la nomination de Christophe Castaner avait fuité dans la presse et tout le monde était d’ores et déjà au courant. Un camouflet pour le Président disruptif, qui affectionne particulièrement les coups d’éclats médiatiques.
Une décision inattendue
C’est assurément une surprise de taille que cette nomination, attendu que personne n’avait pressenti ce choix, pas même l’épouse du Président pourtant copropriétaire du célèbre toutou. La question de la compétence de Nemo ne se pose pas puisqu’il s’agira essentiellement pour lui d’être le relais de la présidence au sein d’un organe politique démocratique, abritant une société civile qu’il faudra rassurer quant aux bonnes intentions politiques. Il fallait donc choisir une personnalité attachante et peu clivante. Pour le coup, c’est réussi ! La seule personne qui a une dent contre Nemo doit être le personnel de ménage de l’Élysée. Le chien du Président fait également preuve d’une fidélité sans faille au locataire de l’Élysée, qualité essentielle pour le poste.
Nemo a immédiatement réagi au micro de BFMTV, dans une allocution brillante qui laissa l’interviewer sans voix.
WOUF ! Ggrrrwar, hhh-hhh-hh
Des seconds couteaux déçus
Dans la liste des déçus, on compte bien évidemment les personnalités habituelles du mercato politique. Contacté par notre rédaction, Jean-Vincent Placé s’est dit déçu mais affirme également encaisser de mieux en mieux. Il faut dire qu’il pouvait s’y attendre, n’ayant rien fait pour obtenir ce poste. Une nouvelle « approche stratégique », selon ce dernier.
Plus discret, Manuel Valls a refusé de se prononcer avant de raccrocher violemment son téléphone. Mais des sources proches du député affirment qu’en apprenant la nouvelle, il aurait traité le chien de « clebs nazi même pas blancos ».
Enfin, un troisième fléau de parquets s’est dit consterné par la décision du Président. C’est entre deux sanglots que Bruno Roger-Petit nous a confié qu’il espérait ardemment être le deuxième toutou préféré d’Emmanuel Macron, certes derrière Christophe Castaner, mais au moins devant le canidé. Visiblement, il n’en est rien.
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