
Malgré un manque de légitimité évident, les fossoyeurs de notre économie exerceront leur pouvoir de nuisance dans la rue les 12 et 23 septembre. Une tentative désespérée d’obstruction envers notre pays qui doit mettre en place les réformes structurelles nécessaires.
Ils n’en ont donc jamais fini. Jamais ces preneurs d’otages névrosés ne se montrent satisfaits : ils gênent les honnêtes travailleurs qui se rendent au boulot. Toujours, sans relâche, ils continuent à ne pas vouloir travailler pour prendre le temps de se plaindre d’un pouvoir d’achat trop faible. Comme si il n’y avait pas de lien entre les deux… De la même manière que l’année dernière, bravant la loi Travail, ils s’apprêtent à protester contre la mise en place des mesures exigées par l’Union Européenne. Si cela servait à quelque chose, on le saurait. En effet, même lorsque les français étaient de leur côté contre l’ancienne ministre du travail, ils n’ont pas empêché la loi Travail de passer. Alors à quoi bon ? Pourquoi s’accrocher comme ça ? Que défendent-ils ?
Des privilèges d’un autre âge
Il faut avant tout savoir que les manifestants des 12 et 23 septembre se battent pour des privilèges qui n’ont plus lieu d’être. La loi nationale qui protège tous les travailleurs ? Les horaires fixes ? Le CDI : « à durée indéterminée » ? Tout cela n’est pas adapté à notre époque ! Les experts sont formels : Le CDI doit avoir une fin que l’employeur peut anticiper. Les branches, ou mieux, les entreprises doivent avoir chacune leur propre « code du travail ». Voilà qui diminuera sans aucun doute l’épaisseur des textes de loi et en simplifiera la compréhension, non ?
De plus ces rétrogrades souhaitent revenir aux années 90 : « 35 heures ! Retraite à 60 ans ! » Ils n’ont que cela à la bouche. Alors que la page a commencé à se tourner et que le progrès nous permet désormais des semaines de 39h en moyenne et des retraites à 66 ans. Il est temps d’accepter ce fait et de sortir du déni de l’évolution de notre monde. Proposer de revenir vers le passé est, de toute façon, une mauvaise orientation.
Enfin, nostalgiques de la rigidité (probablement héritée des régimes staliniens), ces hordes refusent la souplesse, la flexibilité et l’agilité qui sont les nouveaux mots d’ordre de notre économie mondialisée. Leur pensée manichéenne les empêche d’admettre la logique selon laquelle il faut faciliter les licenciements pour faire baisser le chômage. Opposants à la pensée complexe nécessaire pour comprendre les rouages de notre société, ils s’imaginent que favoriser les actionnaires est une mauvaise chose pour notre économie. Ils ne sont mêmes pas satisfaits des baisses d’impôt du gouvernement (taxe d’habitation, impôt sur la fortune et cotisations sociales), prétendant que cela conduit à une ruine de l’État.
Hordes violentes

Tout cela ne serait pas grave si ces extrémistes n’étaient pas dangereux. En effet, on se souvient des violences de l’année dernière. Comment pourrait-il en être autrement alors qu’il s’agit d’agitateurs admiratifs du régime Vénézuelien ? Le sang n’a donc pas déjà suffisamment coulé l’année passée, ces fanatiques se répandront encore sur nos trottoirs ces prochaines semaines. Pas seulement en déversant le contenu douteux de leurs mégots mais aussi leur sueur malodorante. Et vu leur tempérament violent, il faut s’attendre à voir les rues tâchées de sang, de larmes et peut-être de quelques yeux s’ils ne sont vraiment pas sages.
On peut toutefois espérer que les Insoumis du 23 septembre écouteront les recommandations de leur gourou qui les a appelés à défiler calmement. Bien plus inquiétants sont les syndicalistes dont on sait qu’ils peuvent aller jusqu’à la plus extrême violence s’ils venaient à croiser une chemise de DRH. On peut toutefois espérer que tout se déroule bien, si comme cela se murmure, les militants du 12 seront surveillés au plus près par les forces de l’ordre… Qui marcheront devant ! De quoi dissuader les casseurs d’abîmer les vitrines.
Un échec prévisible
Quoi qu’il en soit, tout ce grabuge s’avérera bien inutile. En effet, le gouvernement a été fraîchement mis en place avec toute la légitimité de ses 24 % de suffrages exprimés pour mener sa politique. Surfant sur une vague d’opinion favorable, Emmanuel Macron ne reculera pas. Nul besoin de recourir à l’impopulaire 49.3 puisque la majorité absolue est assurée à l’Assemblée nationale. De plus, une mobilisation réussie dès la première rentrée serait du jamais vu. Il y a fort à parier que le succès ne sera pas au rendez-vous. Les plus optimistes prévoient en effet 300 personnes tout au plus dans les rues de France. Mais depuis le ralliement de Benoît Hamon à la manifestation du 23 septembre, les estimations ont été relevées de 6%, à 318 personnes.
Il faut dire que la manifestation du 23 est plus attrayante, étant donné qu’elle se passe le week-end et implique de venir à Paris. Les participants n’auront donc même pas une journée de grève à assumer ! De plus, la France insoumise a mis en place les moyens de transport nécessaires : ces assistés viennent en bus ! Ne vous étonnez donc pas, si, pour ce week-end de septembre, vous voyez des touristes provinciaux avec de drôles de t-shirts et des pancartes dans les rues de Paris. Au moins, cette année, il n’y a pas d’événement sportif à prendre en otage.
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