Jean Quatremer, chronique d’un naufrage intellectuel

Jean Quatremer

Quatremer. Oui, ce nom vous dit forcément quelque chose. Reconnu par ses pairs (mais surtout par lui-même) comme étant « le » spécialiste de l’Europe, le correspondant du quotidien Libération à Bruxelles ne serait plus en état de discerner le vrai du faux depuis de trop longs mois. Worldtvdesinfo a enquêté sur son interminable descente aux enfers…

Bruxelles. 21h47. La ville s’endort doucement, les réverbères commencent leur longue veille nocturne pendant qu’un homme divague sur le trottoir : « Mélenchon mon amour, grmblbmb, superbe néo-stalinien antisémite, grmblbmb… ». La démarche hagarde d’un illuminé en plein état de crise ne saurait cacher le visage connu de ce journaliste et ce bien au-delà de la Belgique. Cet homme, vous l’aurez compris, c’est Jean Quatremer.

C’est d’abord auprès des autochtones qui le côtoient tous les jours que nous recueillons nos premières informations :

« Nous, on le connait bien Jeannot. Il beugle ses « Mélenchon ! » comme un incontinent devant une porte de chiottes verrouillée. Ça a tendance à effaroucher les touristes mais on s’y est habitué : c’est notre « idiot du village ». Prendre un selfie avec lui est devenu un jeu : il ne s’en rend même plus compte, c’est triste… »

Quatremer à Bruxelles
Jean Quatremer, perdu avec ses notes au centre-ville de Bruxelles…

Quatremer, un cas désespéré ?

Lors de nos recherches pour tenter de percer ce mystère, nous avons contacté plusieurs psychiatres qui se sont occupés de son cas. Voici ce qu’ils nous ont confié :

« C’est un phénomène connu. Nous avons diagnostiqué une névrose amoureuse dont l’origine se trouve dans une région très ciblée, à l’extrême gauche du lobe pariétal du cerveau. Il tente de satisfaire un manque en se focalisant sur une personne, à savoir monsieur Mélenchon. S’ensuivent de longs discours incohérents afin d’auto-alimenter cette névrose.
M. Quatremer est sous surveillance thérapeutique : tous les soirs, il doit écouter un discours d’Emmanuel Macron et c’est pourquoi nous appelons sa pathologie “la macronite”. Malheureusement, il perd parfois le contrôle en s’exprimant sur Twitter… »

Effectivement, c’est sur cette plateforme que l’ampleur des dégâts est la plus flagrante : son idylle fictive pour Mélenchon est des plus extatique…
Jugez vous-même :

Lors de la polémique « Mélenchon réclame des vacances », il tweetait :

Et que dire de ce montage graphique posté sans aucun commentaire…

… Nous supposons que par « extrêmes » il sous-entend sa dévotion immodérée pour Jean-Luc :

Prendre sa défense est devenu un sacerdoce, non sans une prose endiablée : « Je vais vous traquer jusqu’au fond des chiottes, crétine ». Admirez la poésie qui transpire de chaque pore de la peau de cet homme pourtant vilipendé injustement par les Insoumis…

Dans son approche schizophrénique, il joue sur deux tableaux : on l’a lu soutien avéré de Macron dont il s’est vanté être un donateur lors de sa campagne (ce qui en terme de neutralité journalistique peut faire tousser…). Il persiste et signe en soulignant des similitudes loufoques avec Trump et un statut pour notre Brigitte nationale :

Bien joué, l’ami !

Enfin, qui ne l’a pas entendu le 30 mars sur le 7/9 de France Inter (83’00) mettre main dans la main Mélenchon et Le Pen? Dans son délire ils auraient été pour la destruction de la France et par extension de l’Europe. Fantasmes utopiques, un symptôme de plus…

Un soutien inconditionnel de la profession

Certains de ses confrères témoignent :

« Pour nous il est délicat de couper court avec nos « experts ». Notre public docile s’est accoutumé à leur présence et les suit comme des personnages de série. Il les écoute comme s’ils détenaient la vérité absolue, quitte à sacrifier leur libre-arbitre. Nous ne sommes pas dans Game of Thrones : pas question de tuer un héros en plein milieu d’une saison !

Femme blasée
Chez ses collègues, Quatremer fait l’unanimité et suscite un grand enthousiasme !

Vous croyez vraiment qu’Yves Thréard ou Christophe Barbier apportent encore des avis pertinents dans leurs réunions de boy scouts à « C dans l’air » ?
Alors nous continuons d’inviter Jean, pour éviter la coupure brutale, même si nous savons très bien qu’il n’a plus toute sa tête. Son avenir d’analyste politique le condamnera très bientôt à s’époumoner dans les Grandes Gueules de RMC pour faire le buzz… »

Bruxelles. 22h03. La brise fraîche d’un crépuscule naissant tourbillonne dans les impasses. Au fond de l’une d’entre elles, un homme épanche sa vessie du surplus de houblon en éructant bruyamment sa passion ardente pour le tribun de la France Insoumise. Jean Quatremer, sinistre naufragé…

Faites tourner la désinfo!
A propos de Patrick Couenne 16 Articles
Animateur radio sur RTL, puis sur France Inter, puis sur Europe 1, puis sur France Inter et de retour sur Europe1. Chroniqueur dans l'émission "C à vous", je suis l'initiateur glorieux de la polémique sur l'ALBA pendant la campagne présidentielle 2017. Grâce à mes interventions d'une neutralité exemplaire et ma conscience professionnelle m'incitant à reprendre tous mes interlocuteurs qui diffamaient la France Insoumise, j'ai contribué activement à l'élection de Jean-Luc Mélenchon au poste suprême. J'attends toujours ses remerciements...

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