
Le mercure atteint des sommets ce lundi, et ça n’est pas prêt de s’arrêter. Les pouvoirs publics semblent complètement insensibles à ce qui constitue un effet majeur du changement climatique. Pourtant, le principal responsable se trouve à Marseille d’après Catherine Laborde, et il s’appelle Jean-Luc Mélenchon.
Dehors, le temps est lourd. De grosses gouttes de sueur s’écrasent sur le bitume pour s’évaporer aussitôt, les passants avancent au ralenti. Dans le bar climatisé où elle nous a donné rendez-vous toutefois, Catherine Laborde ne sue pas. Avec son attaché de presse, elle sirote un panaché-fraise en nous attendant. Nous les saluons, ils nous invitent à nous asseoir. Puis, se lancent.

« Il fait vraiment chier, lui. On l’avait déjà épinglé pour des discours pompeux* qui contribuaient grandement au changement climatique. Mais là, on peut affirmer qu’il est directement responsable de la canicule. Son élection à Marseille est à peine prononcée que le mercure monte. Coïncidence? Je ne crois pas… »
D’un petit coup de coude (mais toujours tout sourire), le conseiller de Laborde la pousse à aller plus loin. Alors elle se lâche « Je ne serais pas étonnée qu’à chaque fois qu’il prendra la parole, la colère de Dieu s’abatte sur la France… »
Il fait le jeu de la canicule.
Il faut admettre que rien dans les propos du Député Mélenchon ne plaide vraiment en sa faveur. Absolument rien dans son discours ne concerne l’environnement, ses prises de position sont insipides et les acteurs du monde associatifs sont assez critiques. Il est donc naturel que des voix commencent à s’élever contre l’absence de programme écologique de la France Insoumise qui fait, bien évidemment, le jeu de la canicule.
*L’institut Terra Nova avait en effet déjà dénoncé ce lien dangereux entre le tribun de la France Insoumise et le réchauffement climatique, et nous nous en étions fait le relais.
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